Ecoute mon Garçon

Un Poème à adapter en chanson l'oeuvre SACEM T-703.399.394.3
Choisir de couper le son de la Musique à l'écoute.

Toi mon petit garçon qui arrive dans ce monde
Je vais te le décrire en quelques secondes
D’abord il y a la terre dans sa belle robe bleue
Qui nous a enfantés pour que l’on soit heureux

Elle nous donne chaque jour un merveilleux spectacle
Chaque fois on croit voir le plus beau des miracles
Ses charmes et sa beauté sont des trésors précieux
Comme un enfant aimé que l’on chéri des yeux

Je la regarde toujours comme une perle rare
D’autres ne la voient plus ils ont soif de gloire
Bien sur ce sont ces hommes qui se prennent pour des Dieux
Lorsque je les écoute je suis bien malheureux

Ils parlent pour ne rien dire en s’écoutant parler
En promettant la lune sans jamais rien donner
Je me demande pourquoi et je ne comprends pas
Je ressens une douleur au plus profond de moi

Dans leur course vagabonde qui ne ressemble à rien
Ils préparent le terrain pour être là demain
C’est un monde de passe-droits, de lâches et de menteurs
Ils sont prêts à se vendre pour garder leur grandeur

Ceux-là deviendront rois, ministres, ou présidents
Comme cela, ils pourront, bien sûr, spolier les gens
Tous ces hommes de pouvoir, ne roulent que pour eux
Ce sont tout simplement de pauvres fous furieux

Tu les verras mentir pour prendre le pouvoir
Sans jamais se troubler, marquer leur territoire
Tu les verras cracher un peu de leur venin
Pour accabler des hommes et changer leurs destins

Ils sont devenus rois, ministres ou présidents
Pourtant ils ont fait tuer des femmes, des enfants
Et ils continueront à tuer impunément
Plutôt être anarchiste que d’être dans leur camp

Tu verras même des hommes pour un Dieu s’entretuer
Tu seras en dessous de toutes réalités
Dans cette vie ravagée par les atrocités
Tu verras tous ces corps massacrés, mutilés

Pour oublier les hommes et toutes leurs misères
Tu iras t’enfermer dans un vieux monastère
En priant pour un Dieu qui ne t’écoutera pas
Pour une très bonne raison, c’est qu’il n’existe pas

Oui vois-tu mon garçon, pour moi c’est le silence
On ne m’a pas laissé de place pour la croyance
Il n’y a pas d’endroit dans ma tête pour cela
Je n’ai jamais croisé ce beau chemin de croix

Quand notre mère patrie, je parle de la terre
En aura eu assez de tous ces pensionnaires
Elle nous réservera, c’est sûr, une mort certaine
On ne parlera plus de cette espèce "humaine"